Projet métropolitain 2017-2030

En se dotant d’un projet ambitieux et partagé, Orléans Métropole affirme sa volonté et se donne les moyens de devenir un territoire attractif et rayonnant, solidaire et humaniste.

Le conseil communautaire, réuni le mardi 11 juillet 2017, a approuvé son « projet métropolitain », une feuille de route pour les 10 ans à venir qui doit permettre à Orléans Métropole de figurer parmi les 15 territoires qui comptent en France et plus encore, de passer du statut de « métropole entrante » à « métropole intense » à l’instar de Nantes, Strasbourg, Rennes, Grenoble et Montpellier. Comprenez des territoires dont l’indice d’intégration des fonctions métropolitaines (compétences) est élevé, et qui, en outre, exploitent leurs potentialités et leurs ressources pour faire « plus » et « mieux ».

« Nous en avons la capacité, estime Olivier Carré, président d’Orléans Métropole et maire d’Orléans, parce que nos bases sont saines, que nous avons conscience de nos atouts mais aussi de nos faiblesses, et que nos 22 communes partagent et portent cette ambition, encouragées par les territoires et collectivités (Département, Région) qui nous entourent. Le fait d’exprimer clairement notre volonté commune est un gage de réussite. »

Gravir les marches de la métropolisation

Orléans Métropole a choisi d’exprimer cet engagement dans un manifeste, qui doit la mener vers une métropole au service de ses habitants car ils sont les premiers ambassadeurs de leur territoire, une métropole attractive et rayonnante, solidaire et connectée.

Pour y parvenir, plusieurs marches sont à gravir :

  • au sein même du territoire et avec nos voisins, en intensifiant les relations et coopérations,
  • vis à vis de l’ensemble de la région Centre Val de Loire, où son statut de capitale régionale lui confère un rôle d’animateur et de fédérateur,
  • vis à vis de l’Ile de France et de l’international, essentiel pour attirer notamment dans les domaines économique et scientifique.

Orléans Métropole se positionne comme un accélérateur de carrières, de projets, un territoire où tout un chacun peut disposer des clés de la réussite.

Mettre en œuvre la feuille route

À court terme, Orléans Métropole vise à consolider les positions en sécurisant les relations avec le Grand Paris Express et les aéroports franciliens, en fédérant l’université ligérienne, en finalisant l’accord entre le CHR d’Orléans et la faculté de médecine de Tours, en construisant une chaine de valeurs pour l’accueil des porteurs de projets et l’accompagnement des entreprises, en soutenant l’emploi, en intensifiant sa politique touristique, en dotant le territoire d’équipements de référence comme CO’Met, en restaurant une offre de soins adaptée aux besoins de la population…

À moyen terme, en affirmant la signature « Orléans Métropole, un territoire de réussite ». Pour ce, il lui faut se doter de services innovants et propices à l’incubation et au développement de projets. Il lui faut offrir un cadre de vie de qualité en veillant et en valorisant ses pépites (paysages, la Loire, la biodiversité…). Et enfin, s’assurer du développement solidaire et humain : soutenabilité des communes, renouvellement urbain, développement rural durable…

À long terme, Orléans Métropole ambitionne d’enrichir son offre, dans le domaine de l’enseignement supérieur, des connexions ferroviaires, en valorisant ses portes d’entrée métropolitaine (le projet Interives en est une). Et surtout, elle vise à devenir la première métropole à énergie positive, « une démarche longue qu’il faut intégrer dès maintenant », observe Olivier Carré.

Paroles d’élus

« C’est la première fois que notre agglomération se dote d’un projet aussi ambitieux et aussi fédérateur. J’y vois aussi du courage car nous savons que la traduction des objectifs en actions sera marquée de discussions franches et sincères, celles qui nous permettent d’avancer ensemble. » David Thiberge, 3e vice-président d’Orléans Métropole, chargé des Déplacements et des Transports, et maire de Saint-Jean de Braye

« Il nous faut aller vite car nous ne sommes pas seuls et que si, à un moment donné, nous n’avons pas ce développement de territoire, on peut perdre des places mais aussi les entreprises qui comptent s’installer et qui peuvent être créatrices d’emploi. » Jacques Martinet, 5e vice-président d’Orléans Métropole, chargé de l’Aménagement économique, et maire de Saint-Denis en Val

« La marche est rapide mais ce projet est le fruit d’une maturation plus ancienne, qui s’appuie aussi sur la vie de nos communes et sur ce nous vivons dans l’intercommunalité depuis des années. La métropole ne se fera pas de manière intrinsèque mais avec l’ensemble des territoires municipaux autour de ces notions d’équilibre et de solidarité. » Jean-Vincent Valliès, 8e vice-président d’Orléans Métropole, chargé de la Gestion et la Coordination des pôles territoriaux, et maire de Chécy

« Je pense qu’il est important, dans le contexte que nous connaissons, d’être une métropole, statut qui doit nous permettre d’affirmer un certain nombre de choses, et d’avoir un projet clair et qui nous rassemble, vis à vis de nos partenaires. » Christophe Chaillou, 4e vice-président d’Orléans Métropole, chargé des Politiques contractuelles et aux Fonds européens, et maire de Saint-Jean de la Ruelle

« Nous avons su construire une ambition au niveau de l’économie, du logement, de l’emploi…, des piliers de la vie quotidienne de nos concitoyens et il ne s’agit jamais que de cela. Cette ambition vient renforcer ces notions de solidarité, subsidiarité et soutenabilité que nous avons à cœur de transformer en réussite. » Marie-Agnès Linguet, 2e vice-président d’Orléans Métropole, chargée de l’Habitat, du Logement et de la Cohésion sociale, et maire de Fleury-les-Aubrais